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Campagne annuelle 2024-2025

Le Burundi

Situation géographique

La République du Burundi est un pays de la région des Grands Lacs, situé au centre de l’Afrique. Bien que ce pays soit 55 fois plus petit que le Québec, il compte environ 10 millions d’habitants. À l’est et au sud, on trouve la Tanzanie, à l’ouest, la République Démocratique du Congo et au nord, le Rwanda. Ce pays n’a aucune ouverture sur la mer mais sa frontière ouest longe le merveilleux lac Tanganyika, l’un des plus profonds au monde. La population se compose de trois groupes ethniques soit les Hutus (environ 80%), les Tutsi (19%) et les Twas (1%). La capitale, Bujumbura, est de loin la ville la plus peuplée. Les langues officielles sont le Kirundi et le Français, mais on y parle aussi Swahili. Le Burundi est divisé en 17 provinces, 117 communes et 2638 collines.

Les gens s’identifient la plupart du temps par la colline qu’ils habitent.

le Burundi le pays (1)

la campagne burundaise

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les enfants burundais

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plantation de thé

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Le Burundi est à 3 degrés au sud de l’équateur

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La capitale Bujumbura sur le bord du lac Tanganyika

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Une commune sur le bord d’une route

Guerres civiles

Le Burundi fut premièrement colonisé par l’Allemagne en 1903 puis placé sous mandat belge en 1923. Finalement, il accède à l’indépendance en 1962. Ce pays n’a connu la paix que de façon sporadique et a souffert de génocides répétitifs (1965, 1969, 1972, 1988, 1992, 1993). Ces guerres ont emporté plusieurs vies (environ 300 000 en 1993) et ont laissé des séquelles humaines et matérielles désastreuses au sein de la population burundaise.

Certains disent qu’il s’agissait de conflits d’ordre ethnique et d’autres, de conflits d’ordre politique. Une chose est certaine… ce peuple qui célébrait des mariages interethniques et qui partageait les mêmes caractéristiques culturelles, a été divisé. Les injustices et discriminations à base ethnique sont une source de malheurs qu’a connus et continue de connaître les gens de ce pays. Les personnes qui ont fui le Burundi sont revenues et reviennent s’installer en grande partie à Bujumbura. Par conséquent la population dans la capitale a augmenté de façon dramatique. En périphérie de la capitale, la pauvreté est partout car les gens qui s’y sont fixés étaient auparavant, pour la plupart, des cultivateurs et des éleveurs à la campagne. Ils n’ont maintenant aucun travail pour subvenir aux besoins de leurs familles.

Le peuple

C’est une population brave et accueillante qui a beaucoup souffert. Les Burundais cherchent aujourd’hui davantage la reconstruction du pays que la vengeance. Ils apprécient l’aide apportée à leur pays qui n’en reçoit pas encore suffisamment. L’étranger se sent le bienvenu et est respecté. Le relief du pays composé de collines vertes voit ses routes bordées d’hommes transportant, sur leurs vélos, charbon, bananes, tuyaux, et des colonnes de briques. Les femmes, aux vêtements très colorés, fières de leur tenue, gardent en équilibre sur la tête de lourdes charges et souvent un petit sur le dos. Même au travail…
Dans les mains ou sur la tête, les enfants s’en vont vaillamment avec un bidon de 5 litres d’eau ou plus.

L’économie

L’économie repose d’abord et avant tout sur l’agriculture et l’élevage. L’exportation du café est la plus importante. On y retrouve aussi du thé et du coton. Mais c’est la culture vivrière qui arrive en premier. On travaille pour nourrir les gens… Au pays, le revenu mensuel brut s’élève à environ 20$ par habitant.

La population vivant sous le seuil de pauvreté est estimé à 81,3% avec moins d’un dollar (USD) par jour et le taux d’abandon scolaire est de 43,8% (Source :PNUB Burundi).

L’espoir

Après les nombreuses années de guerre civile, essayons d’imaginer l’atmosphère qu’on retrouvait au pays…
Le sort réservé aux enfants, surtout aux 830 000 enfants vivant en situation d’extrême pauvreté, durement touchés par les conséquences de la guerre civile mais aussi par la pandémie de SIDA…

Après la mort d’environ 300 000 personnes et le déplacement de plus ou moins 1 500 000 habitants en 13 ans… Essayons d’imaginer le quotidien…

Mais l’espoir est là et c’est à soutenir cette volonté de refaire le pays que Mon Sac d’École s’emploie depuis 2006. Pour reconstruire les infrastructures, pour rétablir la confiance et pour alimenter le goût de créer des projets et des emplois, il faut commencer par une éducation accessible à tous.

La paix

le Burundi la paix

mémorial pour la paix

La paix sera possible quand chacun pourra bénéficier de plus de justice, d’un partage réel des richesses et de plus de liberté.

Nous ne croyons ceci possible que si les jeunes ont accès à l’éducation.

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/afrique/burundi.htm

http://www.bi.undp.org/content/burundi/fr/home.html

Wikipédia :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Burundi