20 mai 2015
MERCI AUX ÉLÈVES DE LA CLASSE DE JULIE CADIEUX DE L’ÉCOLE ST-JOSEPH À MERCIER
Juste avant les fêtes de fin d’année, Corinne Chatel était invitée à l’école St-Joseph de Mercier par une enseignante de 6e année, Madame Martine JACQUES. Deux fois auparavant, cette école s’est impliquée afin de venir en aide aux enfants du Burundi. Cette année, une présentation a été faite dans 3 classes dans la même journée. Quoique tous les élèves fussent sensibles à la cause, la classe de Madame Julie CADIEUX était déterminée à faire un projet scolaire qui servirait à venir en aide aux enfants moins privilégiés qu’eux. Ces élèves de 11 à 12 ans ont rappelé à plusieurs occasions à leur enseignante leur désir de faire quelque chose pour les enfants de Mon Sac d’École. Entre autres, afin d’amasser des fonds, ils ont vendu dans l’école, des collations aux autres élèves. Ils sont allés de classe en classe pour parler du Burundi et pour récolter des articles scolaires et de l’argent. D’une soixantaine enfants sensibilisés au départ, ils ont réussi à toucher plus d’une centaine d’autres sans compter parents et amis. Leur projet, à la fierté de leur enseignante a été présenté lors du Gala Régional pour le concours québecois en entrepreneuriat. Le projet n’a pas été retenu mais les enfants du Burundi en sortent toutefois les grands vainqueurs…. C’était l’objectif… de toute évidence. Ce 20 mai 2015, cette classe a invité Madame CHATEL à venir récolter le fruit de leurs efforts. Dans le gymnase où une très grande partie de l’école était rassemblée , les élèves de 6e ont remis à Madame CHATEL, en plus d’un chèque de 1110,65$, 4 grosses boites d’étuis remplis de crayons, effaces et mêmes quelques lettres adressées aux enfants burundais. Fièrement les élèves estiment qu’au moins 44 enfants auront accès à l’éducation grâce à leurs efforts. Ce qui a particulièrement touché Madame Chatel ont été les témoignages des enfants eux-mêmes (voir lettres ci-jointes). Voilà en bref ce qu’ils déclarent avoir retenu de cette expérience qui, certains affirment, affectera le reste de leur existence.- « L’école ce n’est pas une obligation, « une prison » mais un <<privilège>>.
- En confectionnant les étuis, certains de produits recyclés, ils ont bien compris leur mission… on sauve l’environnement et enraye la surconsommation.
- On apprécie ce que l’on a au lieu de s’attarder et se morfondre sur ce qu’on a pas.