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Campagne annuelle 2024-2025

21 octobre 2015

MISSION 2015

photo mission 2015

Chères donatrices, chers donateurs

De retour au Canada, Mon Sac d’École tenait à vous donner quelques nouvelles et vous souhaiter un bel automne.

C’est dans un contexte très particulier que Mon Sac d’École a relevé de nombreuses difficultés pour faire de la 10e mission, un succès.

Probablement, la majorité d’entre vous sait que le Burundi est plongé dans une crise politique très préoccupante. Le climat est très tendu pour ne pas dire chaotique. Les assassinats et les tortures sont monnaie courante. Tous les jours des Burundais, surtout des jeunes, sont retrouvés sans vie. L’insécurité règne et le peuple burundais tente de survivre à ce climat où tous les secteurs sont touchés. L’économie du pays est également sévèrement affectée. Pourtant, ce brave peuple se tient les coudes serrés et les gens tentent de s’entraider autant qu’ils le peuvent… surtout, ils ne perdent pas espoir.

Les enfants, aussi braves que leurs parents, vivent dans la peur mais ne cessent de croire en l’avenir. Cette conviction a poussé plus de 90% des enfants à venir chercher leurs effets scolaires malgré le danger qu’ils couraient.

Puisque pour des raisons de sécurité, il nous était impossible de nous rendre dans les quartiers des enfants que nous aidons, l’O.P.D.E (Œuvre Humanitaire pour la Protection et le Développement de l’Enfant en difficulté.) nous a gracieusement offert un bureau et une grande salle pour nos distributions. Sans cette offre, la mission 2015 n’aurait pas eu lieu. Nous devons cette aide à Monsieur Athanase RWAMO, fondateur de l’O.P.D.E. et écrivain, rencontré à Montréal lors d’une conférence à l’occasion du lancement de son livre « LA RUE, refuge et calvaire ».

Aussi, l ‘O.P.D.E. offre des services de formation professionnelle. Deux de nos jeunes bénéficient maintenant de leur professionnalisme. Nous vous en donnerons des nouvelles

Afin de recevoir leur matériel, les enfants ont dû se déplacer selon leur moyen. Les grands étaient chargés de s’occuper des plus jeunes. Aucun enfant ne devait rentrer seul chez lui. Les grands, donc, ont pris leurs responsabilités très au sérieux. Même ceux qui ont terminé leurs études sont venus mettre la main à la pâte pour assurer que chaque enfant reçoive le matériel requis et revienne chez lui en toute sécurité.

Les mamans, les chefs de quartiers, une directrice d’école et d’anciens élèves sont venus nous remercier. Ils étaient à la fois étonnés et émus. Ils nous disaient « Alors que tous fuient le pays, vous, vous êtes venus. Nos enfants iront à l’école ».

Corinne Chatel

Pour: Corinne Chatel,  Solange Choquette,  Médiatrice Ntakare,  Daniel Tanguay, Michel Tanguay et Gilbert Valade au Canada

In Memoriam Marguerite Barabé

Jocelyne Ntakare, Joseph Bizimana, J.Claude Nzeyimana et Dieudonné Sindabizera, Prime Nshimirimana , Thatien Gahungu et Imani Ndayishimiye au Burundi